Les animaux de ferme font l’objet d’une production intensive, souvent dans des conditions indignes.
Contraire aux besoins naturels des animaux, l’élevage intensif les oblige à une cohabitation forcée. Les animaux sont entassés dans un espace restreint. Et pour permettre cet entassement, les animaux subissent de graves mutilations.
Les volailles, notamment, subissent le débecquage afin d’éviter des blessures, mais cette mutilation non seulement douloureuse pour l’animal, entraîne une diminution de la perception sensorielle.
Par ailleurs, le transport n’est pas un concept naturel pour l’ animal qui est assujetti à un stress important. Les densités de chargement n’étant pas adaptées, lorsqu’un animal tombe il n’a généralement pas la possibilité de se relever, se faisant piétiner par ses congénères et provoquant ainsi un obstacle supplémentaire entraînant d’autres chutes.
De plus la densité des élevages en batterie conduit à une charge bactérienne excessive, rendant obligatoire l’usage massif d’antibiotiques. Les résidus dans la chair et les œufs de poules menacent la santé du consommateur. Des sélections de souches bactériennes pathogènes multi résistantes peuvent en résulter.
Les conditions de vie des animaux dans la production animale doivent être améliorées, que ce soit au niveau de l’élevage mais aussi lors du transport, du commerce et de l’abattage. Il devient impératif de se conformer aux normes et standards internationaux et d’introduire le concept du bien être animal.